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Les Mélancolies du Fou

Les Mélancolies du Fou
  • Parce que certaines choses ne doivent pas être dites, parce que tous les murmures ne sont pas fait pour être entendus. Mais parce que parfois, je n'en plus plus d'avaler mon silence, alors il y a ce blog que je garde secret, sous l'égide des possibles.
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4 avril 2008

Inside

Je suis la fille comique, marrante, pleine d'humour qui fait toujours des blagues de cul. Cynique comme pas deux en prime. Alors comprenez, forcément, la sensibilité et moi, ca ne peut pas être compatible.  On peut tout me balancer dans la gueule, je vais forcément en rire. Fatalement, on vient me raconter petits soucis, projets, etc. Mais moi après tout, je ne suis même  pas une vrai nana.
Je ne fais pas de manière, je ne m'offusque pas quand on dit un gros mot, je fais des blagues grind, je suis franche. Je déconne. Je ne manifeste pas cette mièvrerie caractérisée devant un bébé, un chiot ou une femme enceinte, je n'ai pas envie de me marier.

Alors c'est vrai quoi, pourquoi est-ce qu'on se donnerait la peine de faire le moindre effort avec moi, ou même de discuter sérieusement, puisque je ne suis certainement qu'une vulgaire camionneuse lesbienne, un tank bourrin avec un QI de moule ? Ou un gros thon ? Ben ouais quoi, après tout, une vrai nana avec un potentiel de séduction, on faut gaffe.  Parce qu'on s'imagine potentiellement avec.

Idem, je suis cynique et j'ai un humour noir  qui déstabilise des gens qui ne sont pourtant pas nés de la dernière pluie. Alors pourquoi me témoigner affection, gentillesse ou compréhension ? De toutes façons, je ne me mettrais pas à pleurer, donc mon interlocuteur ne risque pas de se sentir  mal et d'incarner un salaud. Non, moi je pleure le soir, assise dans un jardin désert, le mp3 sur les oreilles.

Ou je ne pleure pas, parce que les motifs sont trops cons pour ca, mais je me déverse sur mon défouloir. Ma balise. Mon feu de détresse.  Moi je sus le genre de personne qu'on peut chambrer méchamment, de toutes façons je répond, alors hein ? Et puis je le cherche pas vrai ? Si je voulais vraiment qu'on soit sympa, je modifierais mon comportement, ben voyons.

Ben voyons. C'est tellement facile.

Surtout que personne ne se sentes obligé d'être attentif à son prochain, ni au suivant d'ailleurs. Je ne suis pas une fille sensible. Cataloguée, épinglée, rangée dans une boîte. 
De toutes façons,  quand je ne suis pas drôle, je soûle les gens avec les états d'âmes. Quand je suis sincère, c'est rapé. Passons sur le nombre de personnes pour qui je suis "légèrement retardée mentalement" ou "simplette". Mais oui braves gens. Fiez vous aux apparences.  Vous dormirez sur vos deux oreilles, et moi sur mes secrets.

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11 mars 2008

Non

L'anihilation de l'homme, l'érosion de sa propre pensée, j'en fais tous les jours l'expérience. Et une bonne fois pour toutes, j'ai décidé de dire non.

Moi, Sangreal, Femme, Sorcière, Maîtresse de ma propre vie et de mon destin, je refuse votre Normalité, le conformisme du moule social. Je refuse de tailler dans mon essence pour vous être moins abrupte. Je refuse de voir mes rêves être mis en lambeaux, piétinés, écrasés par vos bottes parce que déclarés non conformes, dangereux, futiles, inutile.

Je refuse de prendre une voie sur laquelle je ne gagnerai que ma perte, l'oubli de moi-même, l'abandon de ma conscience.

Je suivrai mon instinct, mon flair, je marcherai le long de mes rêves. Et je m'accomplirais, que ce soit envers, avec ou contre vous. Peut m'importe désormais de devoir renoncer au reste. Peut m'importe de porter la bannière des irréductibles, des rêveurs, des cinglés, des associaux, du Mât, du Fou, de l'Hermite, de la Lune, du Pendu, du Diable. Peut m'importe même, de saisir la bannière de la Maison Dieu et de la porter jusqu'au bout du monde, puis de la planter, dans un geste de dérisoire victoire.

4 mars 2008

Je t'ai délaissée

Je t'ai délaissée ma dernière, ma dernière des dernières, ma vanité.
Je vous ai jeté aux orties, toi la Puérile,
Toi le Pleutre.

Je vous ai pris, et d'un geste salutaire vous ai sorti de ma vie.
Maintenant, je monterai en haut de la colline, et je chuchoterais aux Sureaux, à l'If, à l'Epine Noire, de vous attendre en Silence.

Et d'abattre les refuges qui abritent vos corps, vos certitudes et vos âmes. Vos mesquineries.

Noli Me Tangere.
Noli Me Tangere. 

Tu qui compte sur tes doigts les gens qui pensent à toi, comme un dû, comme une obligation
Toi qui n'offre que pour recevoir en retour, et seulement si tu te juges rémunérée par la grâce d'autrui.

Je ne vous souhaiterai pas de vous comprendre vous-même,
espérant simplement, avec un sourire qui n'a rien d'affable, que vous penserez un  jour à vous demander

" Pourquoi il n'en y a que 12 ? " (mais combien d'obligés ?  )
" Mais pourquoi me suis-je sentie obligée de les acheter ? " (et l'amitié, comme la valeur, ne s'achète pas)

J'ai fait le ménage dans ma vie.
Libérateur.

Noli Me Tangere.

6 février 2008

At the same time

- De l'organisation au ras-des-pâquerettes
- De devoir extorquer un simple "bonjour"
- De parler à des murs
- De me sentir bouffée de l'intérieur
- De stresser en regardant le calendrier qui défile
- De cette recherche de stage qui piétine
- De ne pas parvenir à faire ce que je dois faire
- De devoir téléphoner pour le permis... ben voyons, comme si j'avais une chance de l'avoir. Tu parles ! A chaque fois, le stress aidant, il y a une guigne, le truc contestable, LA broutille infinitésimale qui fait que "Non".

Bref...

Je ne poste plus  guère que dans cette catégorie. A croire que le secret est parfait pour les exhutoires. 

27 janvier 2008

Santé merdique

Entre les problèmes d'yeux, de dents et d'articulations, quand je vois l'état de mon corps à même pas 25 ans, je n'ai aucune envie de me laisser vivre jusqu'à 75 ans.

"Pour ne pas avoir de caries, il suffit de se brosser les dents" : Pas toujours, malheureusement. Il y a des gens qui se brossent les dents quand ils y pensent et qui n'ont peu ou pas  de problèmes, et des, qui, comme moi, se brossent les dents 2 fois par jour depuis qu'ils ont des dents de laits, et qui accumulent les emmerdes.

Les yeux...  je préfère ne pas en parler.  "Mais vous êtes à la  limite du handicap avec votre myopie" dixit la nana chez l'opticien. "Pourquoi vous ne vous faites pas opérer ?"

- Premièrement, tes réflexions, tu te les gardes, secondo, si tu as un chèque de 4 800 €, je pourrais envisager l'opération. 

Entre ca et ma belle-mère  "on voit tout de suite que tu as de graves problèmes aux yeux."

Je passe sur  les gens "mais tu ne peux pas mettre des lentilles ou des lunettes" (quand je dis que j 'ai du mal à lire un  panneau, le  tableau..) : bandes  de connards, putain, il  va falloir que je le dise COMBIEN de PUTAIN de fois. J'AI DEJA DES LENTILLES /  DES LUNETTES, ET NON, ON N'A PAS FORCEMENT 10/10 AUX YEUX MEME APRES CORRECTION BORDEL DE MERDE ALORS CESSEZ DE ME DIRE CE QUE JE DOIS FAIRE.

* Pffff *

Et pour finir, soit la personne qui me fout des messages de propagande pour sa secte ARRETE de le faire, soit je désactive les commentaires, ou je lui pourris son blog, au choix, ca dépendra de mon humeur. Je ne viens faire la leçon à personne, je ne fais chier personne avec mes croyances et ma manière de considérer la vie, alors j'entends qu'on fasse de même  avec moi.
Il se peut aussi que dans un élan de mansuétude, j'efface inlassablement ses messages, mais combien de temps ma mansuétude va durer, aucune idée.
 


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16 janvier 2008

Bitterness & Envy

Amertume, amertume, gentille petite amertume.
L'envie, l'envie qu'il ne faut pas  éprouver envers les réussites des autres. Non pas la jalousie, mais l'envie.
L'envie de voir des gens qui n'ont rien foutu avoir tout cuit dans leurs  becs.

Non, il n'y a pas de maison de famille qui m'attend, dans laquelle aller habiter avec mon gars, si tant est que je le souhaite.
Mes parents ont mis plus  de vingt ans pour essayer d'avoir quelque chose à nous léguer. Evidemment, la vie, toujours cette chiennasse, nous a joué un bon tour.

Ma mère est morte. Mon père va vendre la maison. S'en acheter une autre petite, dans un trou reculé et vivre avec ce qui reste d'argent, puisque sa retraite, après plus de 40 ans  de boulot comme "indépendant" ne suffit pas à vivre.
La suite est toute tracé, et je sais bien laquelle  de nous deux aura la plus grosse part du gâteau. Je serai même étonné d'avoir mon nom avec quelque chose derrière, puisque comme il l'a dit "j'ai choisi ma vie, je n'ai pas à m'en plaindre".

"Ma petite vie sordide" comme il le dit lui même, avec un petit rictus de dégoût.

Ah, ah, ah.

Je méprise glorieusement l'humanité et moi même, pendant qu'on y est.

6 janvier 2008

Lâcheté

La petite lâcheté quotidienne. Celle des indécis, des mous, des pleutres.  Celles des gens qui prônent la voie du milieu, la loyauté et l'honnêteté.

Celle qui consiste sans doute à "n'en penser pas moins, mais à ne rien dire."

La tienne, par voie de fait. Dire "oui, oui je suis au courant, mais s'il fallait tenir compte de tout, on ne parlerait plus à personne."

La tiédeur. La détestable tiédeur. La voie de la facilité.

Même pas le courage de la langue de vipère, ni celui de la grande gueule, encore moins  celui de la lâcheté pleine de compassion qui ajoute, à sa tiédeur, une parole rassurante, une main tendue vers la personne à qui elle claque la porte au nez, pour adoucir la chose. La lâcheté hypocrite de l'être social, la nécessaire donc, et par là-même, excusable, n'est-ce pas  ?

Ta lâcheté ne s'est même pas montré clairement, au grand jour. Même pas assumée, même pas affichée. Tu l'a revêtue d'une excuse, d'une justification geignarde et peureuse, comme si tu n'étais pas coupable, comme si tu le faisais à contre-coeur.

"Les autres", "si on .... on ne ferait plus rien".

Beurk. Les mots dégueulasses vomis et revomis.

Tu peux te cacher derrière ton Bushido.  Je te vois quand même.

Hors de ma vue. Je ne m'étonne plus à présent qu'elles te fuient toutes. 




21 décembre 2007

Attente.

Comment me retenir d'y penser, à elle.
Pris en son piège, comme la Dame en sa tour. S'obstinant. Comment puis-je t'aider, à part tendre la main ?
Mais, je te connais, tu ne partiras pas. Je veille, en silence. Je veille.
T'envoyant lettres & colis, à la mesure de mes moyens.
Et mon coeur a envie de te hurler "pars, je t'en supplie, pars".
Et tu ne partiras pas. Et je sais pourquoi.



Il y a aussi lui, lui que j'attends. Depuis 17h30.
"j'arrive, j'ai pas vu l'heure."
Et deux heures après mon appel, j'attends toujours.

Comme une conne.

19 décembre 2007

Patience & Longueur de temps ...

font plusque force ni que rage. 

La Fontaine.

j'ai caressé l'idée de nouer une corde, une jolie corde, une belle corde à ton nom. Et de t'envoyer tes propres peurs par courrier express. Je la caresse encore d'ailleurs, et plus que jamais.

Mais je ne le ferai pas. Bien sûr, pour les grandes gueules tyranniques dans ton genre, ca s'appelle de la faiblesse. Pour les gens comme moi, qui essaient de mettre à profit les deux neurons que la nature leur a donné, ca s'appelle de la patience, de la stratégie. 
Je n'agirai pas contre toi, non par bonté d'âme, ni pour une raison de manque de courage ou quoi. Mais simplement parce que j'ai la certitude absolue que ta propre ruine, tu es en train de la bâtir toute seule.

Alors je vais me poster là, juste à la lisière, et je vais regarder ton jolie château de cartes tomber, morceau par morceau, et j'aurai la double satisfaction d'être, dans la déchéance grandiose que tu vas t'offrir, totalement irréprochable.

"Assied toi au bord de la rivière et verra passer le cadavre de ton ennemi" 

Confucius.

23 novembre 2007

No return

Encore un peu et je serais arrivée au point de non-retour. Si mes nerfs lâchent, j'aimerais juste avoir le courage de me pointer en face de certaines personnes, de leurs coller un flingue en travers de la figure et de leur dire "maintenant parles. Quand tu auras dit quelque chose qu'il ne fallait pas ou que j'en aurai marre, je tirerais."

Ca ferait une bonne trame de nouvelle, je pense. Encore faut-il pouvoir l'écrire.
Je suppose qu'ensuite, il faudrait expliquer que non, je ne suis pas monomaniaque, et gna et gna, et gna...

Réalité & Fiction se mêlent parfois de manière si inextricable.

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