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Les Mélancolies du Fou
Les Mélancolies du Fou
  • Parce que certaines choses ne doivent pas être dites, parce que tous les murmures ne sont pas fait pour être entendus. Mais parce que parfois, je n'en plus plus d'avaler mon silence, alors il y a ce blog que je garde secret, sous l'égide des possibles.
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29 octobre 2007

Si vous saviez braves gens...

Si vous saviez le pourquoi de certains de mes textes,
Ce que je pense en vous regardant,
Ce que je pense en vous entendant,
ce que je pense en vous lisant.

Les raisons pour lesquelles je fréquente encore certaines personnes.
Tous les mots que je ne dis pas.
Si vous pouviez savoir à quel point je me censure, même sur ce blog, et à plus fortes raisons sur mon blog habituel.
Si vous saviez à quel point le fossé est grand entre ce que je fais et ce que je rêve de faire.
Si vous pouviez voir ce que je brûle de dire, de faire, de vous jeter à la figure.

A quel point tout est mort.
Ce que ca me coûte de feindre.
A quoi je pense quand je dors
A quoi je pense quand je pleure
A quoi je pense quand je ris
A quoi je pense quand j'ai le regard vague

Si vous pouviez savoir combien de temps je suis perdue dans mes pensées.
Si vous pouviez savoir ce que j'ai envie de faire subir à certains.
Si vous pouviez savoir ce dont j'ai peur
Si vous pouviez vivre ma vie
Affronter mes épreuves.

Si vous pouviez lire en moi comme dans un livre ouvert
Si vous saviez que certaines de mes blagues n'en sont pas.
Si vous réalisiez que je dis la vérité bien plus souvent que vous ne le voudriez
Si vous saviez combien chaque jour est une lutte contre moi-même,
et que la seule chose dont j'ai envie, c'est de fuir.

J'ai envie de fuir, de me sauver, de m'évader.
De sortir de ma cage et de partir. De tout laisser derrière moi.
Je sais que j'ai loupé quelque chose, je sais que je me suis gourrée dans mes choix.
Je me suis trompée.

Mais sur le chemin, il n'y a pas de retour en arrière, surtout pas dans ma situation. Je suis coincée. Je vais me taire, et boire ma coupe jusqu'à la lie. Jusqu'à la dernière goutte.

Ensuite, seulement, si j'ai encore en moi une parcelle de vie, je l'emploierai à vivre, si j'en suis encore capable. Si j'en ai encore l'espoir, le goût, l'envie. Pour autant que tout n'ai pas pris irrémédiablement le goût de la cendre, des regrets, et l'amer des échecs.

Si tant est que j'ai encore des "possibles" à réaliser.

Mais tout ca j'en doute. Alors braves gens, si vous saviez quelle aspect à pris mon visage sous le masque, vous seriez surpris, de cela je suis sûre.

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Commentaires
J
...sommes, qui un jour avons envie de jeter le monde a la face des morts vivants, nous aimerions tellement ne jamais en faire partie...nous aimerions...
P
L'existence est une mise en scène! nous sommes tous de grands acteurs. <br /> <br /> Je me retrouve dans ton texte et tes maux.
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